Aubenton

AUBENTON
02500 (Aub.)
701 hab. Aubentonnais, Aubentonnaises (713 en 2010)
Maire : Mme Denise CHARLIER
Mairie : 03.23.97.70.45 / Secrétariat : Mme RUSE ; Lundi, mardi et jeudi : 9 h à 13 h ; mercredi et Vendredi : 09:00 à 12:00

Liens internet :
mairie.aubenton@orange.fr
www.annuaire-mairie.fr/mairie-aubenton.html

(17 associations)
Ecole : 03.23.97.70.54 / Dir : Mme LEMOINE / 4 classes : 31 mat ; 22 CP ; 15 CE ; 22 CM total = 90 élèves.

Monuments : Eglise Notre-Dame (XIIè – XIIIè) ; deux tours des anciennes fortifications, l’une est transformée en gîte rural : la « Tour Chimay » ; Maison natale de Jean Mermoz ; Musée Mermoz (près de la Mairie) ; maisons anciennes…
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HISTOIRE & GEOGRAPHIE :
Ancienne place forte depuis l’antiquité (les traces d’une enceinte de l’époque romaine en attestent), sans doute même d’occupation « gauloise » locale, alors que le pays forme une zone frontalière entre Suessiones (région de Soissons), Viromenduens (Vermandois) et surtout Nerviens (les habitants de ce qui forme à peu près le Hainaut actuel avec pour capitale Bavay). On évoquait encore récemment à Aubenton les « vieux fossés » pour désigner ces fortifications romaines, afin de les distinguer des murs d’époque médiévale. Le nom de la commune vient évidement du confluent entre les rivières « Aube » (alba = blanche) et « Ton », que des panneaux routiers signalent encore par erreur « Thon ». Plusieurs découvertes liées à l’époque gallo-romaine ont été faites sur le territoire communal : pièces de monnaie, urnes cinéraires. La population locale appartenait alors probablement au « Rèmes » (dont le sens signifie « les premiers »), peuple de la « Gaule belgique » avec pour siège principal la ville de Reims (« Durocortorum »). Dans le canton, ce lieu a donc été – comme à Landouzy-la-Ville -, une place forte depuis très longtemps.
Dans le haut - Moyen-âge, Aubenton (Aubentonium) a été propriété des contes de Vermandois : Herbert, comte de Vermandois s’intitulait « duc de Thiérache » et ses possessions allaient jusque Bucilly. Devenu propriété des seigneuries de Rumigny sous Hugues Capet, jusqu’en 1238 où elle en fut séparée et où fut rédigée une première charte communale. On peut se permettre de supposer que c’est à cette époque que prennent toute leur importance les fameux souterrains d’Aubenton, sans doute hérités des caves et carrières romaines des premiers siècles…
Comme en de nombreux endroits, la guerre de cent ans va faire des ravages considérables dans la région et Aubenton, décrit par l’historien médiéval Froissart (1337 – 1404 ; voir sa statue sur une place de Chimay…), comme « ville bonne et grosse et pleine de draperies », n’échappera pas aux désastres des troubles incessants causés par les batailles dont la plus célèbre en Thiérache restera celle du vendredi 22 octobre 1339, qui devait opposer le roi de France Philippe VI et Edouard III d’Angleterre à Buironfosse et où l’affrontement n’aura finalement jamais lieu. Cette bataille portera le nom de « bataille des chevaliers du lièvre » (1). Ce qui n’empêchera pas le siège d’Aubenton, l’année suivante, qui s’acheva par une terrible mise à sac (d’où les noms de « rue du Sac », puis « rue du Sang » !), par les troupes de Jehan de Hainault, le 14 avril 1340.
La petite ville de Thiérache était célèbre pour ses tissus et draperies. Un dicton rappelle peut-être le travail de la laine de moutons en ce lieu : « Hannapes les attrape ; Aubenton les tond ; Bossus les tue. » (Hannapes et Bossus-les-Rumigny sont deux communes voisines du canton de Rumigny dans les Ardennes.
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LA FILATURE :
« Aubenton connaît dès le Moyen Âge une importante activité liée au tissage et au commerce d’étoffes et de draps, l’église Saint-Nicolas était liée à la confrérie des Foulons.
En 1734 Nicolas de Kaloire et Nicolas Lefébure sont désignés comme maîtres de la fabrication des laines à Aubenton. »
C’est cette tradition qui amène Napoléon à autoriser par décret la ville à établir en 1806 une filature à l’emplacement du grand moulin banal. Cette première filature fonctionne jusqu’en 1823. Rien n’a subsisté de ces premiers bâtiments, connus par les relevés conservés à la B.N. et les descriptions mentionnant 4 étages, pour un bâtiment de près de 500 mètres de long. Racheté en 1825 par le rémois Jubert Lucas et le parisien Louis Ternaux, le site devient une filature de laines cardées et peignées. Utilisant la force du cours d’eau (35 chevaux), on y adjoint une machine à vapeur de 25 chevaux. Fabriquant des draps, des tapis et des circassiennes, l’usine emploie près de 300 ouvriers vers 1850. En 1849, le conseil municipal note la présence d’enfants y travaillant 14 à 15 heures par semaine. Le 29 février 1853 le Journal de Vervins mentionne l’incendie de la filature alors exploitée par Mr Poyart, sur une taille plus réduite.
« D’incendies en incendies, la première filature de 1806 devient fabrique de boulons puis usine de soierie artificielle, puis entreprise de tissage dans les années 1950 où est construite aussi une petite cité ouvri Appartenant aux Frères Collin puis à Collin Denis et Fils, cette filature de 80000 broches emploie près de 90 ouvriers en 1885. En 1899, un nouvel incendie détruit l’entreprise.
TRANSFORMATIONS : Auguste Collin transforme alors les bâtiments en boulonnerie au tournant du siècle. Fabriquant des boulons, écrous, rivets et tire-fonds, cette usine est reprise successivement par Delhaye et consorts d’Haumont, puis par Gillet, Lemître et Carton qui la cèdent le 31 décembre 1912 à la Société des forges d’Entre Deux Bois et de Breteuil. Les bâtiments en brique près du déversoir sont construits entre 1900 et 1914, date à laquelle cette boulonnerie compte près de 10 employés et 80 ouvriers. L’occupation allemande d’août 1914 à novembre 1918 entraîne le saccage de l’édifice. Malgré la transformation en Société des forges et laminoirs de Breteuil en 1919, l’exploitation cesse.
En 1924 la firme anglaise « La Soie de Compiègne » transforme le site en usine de soierie artificielle qui va employer entre 500 et 600 ouvriers mais suite à la crise de 1929 l’usine cesse son activité dès 1933. En 1949 reprise de l’activité par l’entreprise de tissage Leclerc Dupire qui fait construire au début des années 1950 la petite cité ouvrière rue de Beaumé (ci-dessous), succédant aux baraquements provisoires en bois. Les sheds modernes datent de la 2e moitié du XXe siècle tout comme le château d’eau et la monumentale cheminée d’usine.
En 1975, Leclerc Dupire devient Textunion avant d’être racheté en 1975 par DMC. La fermeture en novembre 1983 marque le début d’une suite successive de reprises de l’activité industrielle, en janvier 1984 « les tissages d’Aubenton » produisant du tissu de popeline, puis « les tissages français », employant 47 ouvriers. Fermé en 1987, le site rouvre en 1988 sous l’appellation « tissage Jean Mermoz » avec 20 ouvriers.
« L’usine a fermé définitivement ses portes en décembre 1989, rachetée par la commune. »
(Source : http://www.encyclopedie.picardie.fr/Filature-d-Aubenton.html ).
(1) Histoire des « chevaliers du lièvre » : (source « Wikipédia ») :
Le 20 octobre 1339, lors de la guerre de cent ans, une célèbre bataille oppose Edouard III Roi d’Angleterre, son allié Jean de Hainaut au Roi de France Philippe VI de Valois, entouré de son armée de soixante mille hommes. Les deux camps se font face dans un champ situé entre Buironfosse et La Flamengrie. Avant de mener bataille, il a été décidé de laisser reposer les troupes. Quelques écuyers du camp des Français requièrent le Comte de Hainaut de les faire Chevaliers, lorsqu’en pleine cérémonie, des lièvres surgissent entre les deux armées semant la pagaille et l’affolement des chevaux de la cavalerie. Dans la confusion, on croit à une attaque surprise, des soldats se replient. Face à la tournure insolite de cette situation et de l’effet de surprise qu’il créa, Edouard III reprend la route en direction de Bruxelles et repasse la frontière. Le Roi de France satisfait de voir ses ennemis boutés hors du royaume décidera de ne pas poursuivre l’expédition et donnera congé à ses armées. De cet épisode cocasse, les Chevaliers consacrés lors de cette bataille qui n’eut pas lieu, se verront surnommer " chevaliers du lièvre ". Peut-être pouvons-nous interpréter aujourd’hui les origines du lieu-dit " la Cence au Lièvre " située à la Flamengrie.
Cette histoire racontée par Jean Froissart, historien de la fin du moyen âge fait partie de la légende. Froissart n’ayant pas été témoin direct de cette bataille en a très certainement enjolivé le récit pour le rendre populaire, à la manière des trouvères de l’époque. Une chose est certaine. Divers écrits attestent de la rencontre des deux armées. La raison de cette bataille avortée tient certainement au fait que l’armée française était bien supérieure en nombre et que face à une inévitable défaite, Edouard III se serait replié sagement.
Dates repères :
1258 : franchises communales ; 1340 : Aubenton est saccagée par le comte de Hainaut ; 1358 : le bourg est fortifié ; 1591 : Les ligueurs sont maîtres de la ville ; 1648 : le bourg est saccagé par le vidame d’Amiens ; 1650 : ravages par les Espagnols…
Trois foires autrefois : à la mi-Carème, le 22 juillet et le 3 novembre.
Cours d’eau : Le Ton ; ruisseaux de Beaumé ; du Bois-Carbonnet.
Hameaux : Le Val-la-Caure ; la Malabreuvée ; Buirefontaine ; Hurtebise ; le Bois-Carbonnet ; Ribeauville ;

Les évenements

Ouverture d’un local jeunes à Saint Michel !!!
, le 3 octobre 2018
 
à Saint Michel

Durant les prochaines vacances d’Octobre, du Lundi 29 Octobre au Vendredi 2 Novembre (excepté le Jeudi 1er Novembre), le Centre Socioculturel (...) Plus d'infos

Top départ pour les Accueils de loisirs de l’APTAHR !!!
, le 10 juillet 2018
 
à Buire Mondrepuis Origny-en-Thiérache

C’est ce Lundi 9 Juillet, sous un grand soleil thiérachien, qu’ouvraient les accueils de loisirs de Buire, Mondrepuis et Origny-en-Thiérache. A (...) Plus d'infos

Accueils de loisirs d’été
, le 6 juin 2018
 
à Saint Michel

Les accueils de loisirs démarrent le Lundi 9 Juillet 2018 !!! Comme tous les ans le centre socioculturel APTAHR organise 4 accueils de loisirs (...) Plus d'infos

Les accueils de loisirs d’été démarrent le 10 Juillet !
, le 24 mai 2017
 
à Aubenton, Buire, Mondrepuis, Origny-en-Thiérache

Les accueils de loisirs du Centre Social APTAHR démarrent le Lundi 10 Juillet jusqu’au Vendredi 4 Août dans les communes suivantes : Aubenton (...) Plus d'infos